Tiré d’un conte populaire chinois, le Tigre raconte l’histoire d’un soldat de Mandchourie qui traverse toute la Chine pour arriver au pied de l’Himalaya. Là, un soldat de l’armée adversaire le blesse à mort. Juste avant de mourir, il rencontre une tigresse sur son chemin… En Chine, le tigre a un sens très symbolique. Une femme, un homme, un peuple a « le tigre » quand ils persistent, tiennent bon et résistent face à l’impossible et à l’adversité.

Mairie du Kremlin-Bicêtre / Les lectures déjeuners – 2008

Festival « Un automne à tisser » au Théâtre de l’Epée de Bois – 2009

En 1997 Dario Fo, grand homme et saltimbanque du théâtre, entre au pays du Nobel et reçoit le prix Nobel de littérature pour avoir entre autres « dans la tradition des bateleurs médiévaux, fustigé le pouvoir et restauré la dignité des humiliés. »

Dario FO doué en dessin et en peinture, n’était pas spécialement destiné à devenir l’un des plus grands dramaturges italiens, un « homme de théâtre complet », l’égal de Goldoni, ce qui est pour lui le compliment suprême. Encore, et il l’a rappelé lors de son discours de Stockholm, il préfère entre tous un autre auteur italien Angelo Beolco dit Ruzzante,  « un extraordinaire homme de théâtre de ma terre, peu connu … même en Italie. Mais qui est sans aucun doute le plus grand auteur de théâtre que l’Europe ait connu pendant la Renaissance avant l’arrivée de Shakespeare. »

A l’issue de la lecture-spectacle, rencontre de l’équipe artistique avec le public d’environ une heure.