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Deuxième volet de « La Trilogie d’Alexandre »

Les pièces Les Culs de plomb, La Mante et Vivre peuvent être programmées ensemble ou indépendamment l’une de l’autre.

RÉSUMÉ

Alexandre est un artiste mondialement connu, qui ne peint qu’un seul modèle : sa muse Anna Paros. Soumis à des accès de rage incontrôlés, il en vient, lors d’une rétrospective de son œuvre, à déchirer en public son tableau le plus célèbre. Alexandre ne supporte plus le regard d’Anna, qui se confond dans ses cauchemars avec celui de sa mère. Il décide alors de partir à la recherche de cette mère qui l’a abandonné quand il avait 15 ans. Il la retrouve en Andalousie, aveugle, recluse dans le couvent d’un petit village de pêcheurs.

La confrontation entre le fils et sa mère est à l’image de celle de l’Espagne contemporaine avec son passé le plus sombre : la dictature nationale catholique franquiste n’a pas encore livré tous ses secrets.

NOTE D’INTENTION

Après Les Culs de plomb, je continue avec La Mante d’explorer le lien complexe qui unit violence intime et violence historique. La mère d’Alex est ce qu’on pourrait appeler un « monstre ordinaire ». Victime de l’Histoire, elle règne à son tour sur son petit monde familial et sur son fils, avec « une main de fer dans un gant de velours ». Cette dualité victime-bourreau en fait un personnage éminemment tragique et non manichéen. A l’image d’Alex lui-même dont la recherche picturale est une catharsis ambiguë : voulant se défaire de cette violence reçue en héritage, il règne en maître tout puissant sur son modèle Anna Paros. Pour moi, l’artiste est un anti-héros picaresque.
Hugo Paviot

2017

1er décembre 2017

Théâtre André Malraux – Le Kremlin-Bicêtre

21, 22 et 23 avril 2017
Théâtre Jean-Vilar / Vitry-sur-Seine

21 avril Les Culs de Plombs

22 avril La Mante

23 avril la Trilogie / Les Culs de Plomb / La Mante / Vivre

1er décembre 2017

ECAM Le Kremlin-Bicêtre

2016

9 > 22 janvier
Résidence de création Théâtre de la Chapelle Saint-Louis / Rouen
25 janvier > 8 février
Résidence de création Scène nationale du Sud-Aquitain / Bayonne

9 > 10 février
Création Scène nationale du Sud-Aquitain / Bayonne

25 > 26 mai
Théâtre de la Chapelle Saint-Louis / Rouen

7 > 31 juillet
Présence Pasteur / Avignon Off

2015

Lundi 19 janvier
Maquette Maison des métallos

Texte et mise en scène : Hugo Paviot

Avec : Davide Arrive, Delphine Serina et Paula Brunet Sancho 

Création et régie lumières : Jean-Louis Martineau  
Création et régie son : Christine Zef Moreau
Costumes : Adélaïde Gosselin

Production : Les Piqueurs de glingues
Coproduction : Scène nationale du Sud-Aquitain
Avec le soutien de : Théâtre de l’Espoir-Présence Pasteur (Avignon Off) ; Théâtre de la Chapelle Saint-Louis (Rouen) ; Maison des Métallos ; Association Beaumarchais-SACD ; ADAMI ; SPEDIDAM ; Fondation La Ferthé.
Texte publié aux Editions de l’Amandier 

Affiche Photo : Patrick Taberna

Graphisme Vincent Menu / Le Jardin Graphique

Photos spectacle : Xavier Cantat

PRESSE

« Dans cette épopée brutale, charnelle et désincarnée à la fois, David Arribe (Alexandre), Paula Brunet Sancho (la mère) et Delphine Serina (Anna) sont formidables de justesse et de cruauté. »

L’HUMANITE, Gérald Rossi

« La Mante met en scène des personnages sur le fil du rasoir, héritiers des soubresauts qui ont ensanglanté l’Espagne au siècle dernier. Dans cet univers de noirceur, les acteurs font vivre ces êtres de chair et de souffrance avec une passion maîtrisée. »

MARIANNE, Jack Dion

« […] l’écriture est celle d’une tragédie qui se place dans l’ombre de Garcia Lorca et dans l’éclat du grand théâtre espagnol. C’est d’ailleurs à une double tragédie que l’on assiste. La première interroge l’art et les artistes. Que dit un tableau ? A quoi sert l’art ? Quels rapports entretiennent les peintres avec leur temps, avec le pouvoir, avec le public ? La seconde repose sur l’étouffement de l’individu dans une société conservatrice telle que l’Espagne d’il y a quelques décennies dans ses strates catholiques et franquistes. Ce double thème tourne en hélice. Paviot a lui-même mis en scène son texte comme un tableau clair obscur. Il n’y a même plus d’objet ou de lieu. Il n’y que de l’obscurité et de la lumière. Les trois acteurs sont pris par les projecteurs dans des rais latéraux ou des rayons perpendiculaires. C’est l’épure totale ! A l’intérieur de cet éclairage pictural, David Arribe est un magnifique interprète de l’artiste toujours blessé, qui rend coup pour coup à la douleur de la vie et à celle de peindre : il donne une impressionnante intensité à ce personnage de crucifié luttant contre sa crucifixion. Delphine Serina est la muse dans la beauté et la rêverie : elle sait être l’image et la femme qui est l’avers de cette image. Enfin, Paula Brunet Sancho est la mère à l’amour mortifère : elle compose une double représentation du personnage, saisissante dans les deux cas. Tous trois créent une pièce qui parle de l’art à hauteur d’art. »

WEBTHEATRE, Gilles Costaz

« Hugo Paviot jette son (anti) héros dans les remous glauques de la guerre d’Espagne […] Ses trois personnages se déchirent dans un espace nu, noir, immense, à la mesure de la tragédie. Les lumières dessinent une scénographie implacable, les comédiens sont sans reproche. Cela se termine, poing levé sur “Ay’ Carmela”, et les applaudissements des spectateurs debout. Très fort ! »

LA PROVENCE, Danièle Carraz

« Une mise en scène hiératique, des comédiens, David Arribe, formidablement égal à lui-même, Paula Brunet Sancho, la mère à la forte présence et Delphine Serina (Anna Paros, la Muse), authentique tragédienne, qui tirent d’eux-mêmes et de leurs personnages le maximum de contrastes puissants ! Une dimension hispanique ou hispanisante forte que l’on ne trouve guère que dans les tableaux de Goya et dans certains chefs d’œuvre de Luis Bunuel… Tout concourt à faire de La Mante une pleine réussite théâtrale et certainement l’un des coups de cœur de ce Festival. »

LA THEATROTHEQUE, Henri Lépine

« Le texte âpre, sans concession, écrit d’une plume ferme est porté par trois comédiens d’une densité rare. Ils parviennent à projeter au travers leurs personnages les élans de folie, de violence et de fragilité qui les rendent palpables, dangereux et émouvants. David Arribe dans le rôle d’Alexandre, Paula Brunet Sancho dans le rôle de la mère et Delphine Serina dans celui de la Muse sont comme les solistes d’un opéra jouant avec leurs cœurs, leurs tripes et leurs talents des arias qui dialoguent entre eux en accord. Leur jeu est à la fois totalement incarné mais en constante recherche de l’écoute du public. C’est une vraie performance que de créer ainsi un vrai bouillonnement théâtral, une onde du vivant qui fait trembler et tourbillonner l’air autour d’eux jusqu’au fond de la salle, jusqu’aux ventres. »

REG’ARTS, Bruno Fougniès

« C’est bouleversant et ravageur. »

FRANCE NET INFOS, Eric Fontaine

FESTI.TV, Tommy Birambeau « Une mise en scène envoûtante. »

Toutes les infos sur le site de la compagnie : http://www.lespiqueurs.fr/spectacles la-mante.htm